Ayant raté la super lune du dimanche 23 juin (moment où elle atteint son point le plus proche de la terre, paraissant ainsi plus imposante que d’habitude), faute de ciel dégagé sur le Finistère nord, il a fallu se contenter du lendemain, avec cette fois une belle lune bien visible.
Minuit passé, on sort la lunette Orion fixée sur le trépied, le 7D monté dessus, et nous voilà observateur privilégié de notre unique satellite naturel.
L’occasion pour faire un rapide rappel sur ces tâches bien visibles depuis notre terre, et se rappeler que l’on est peu de chose.
Ce qui caractérise la surface lunaire quand on l’observe, ce sont ces grandes étendues sombres, appelées mers lunaires, et ces milliers de petites tâches que sont les cratères.
Ce ne sont pas l’œuvre des sélénites, mais sont pour la plupart des cratères d’impact.
On peut en voir depuis la terre plusieurs dizaines de milliers, bien qu’il en existe en réalité plusieurs millions, de toutes tailles.
L’atmosphère étant inexistante sur la lune, les cratères ne sont pas soumis à l’érosion, et datent ainsi pour certains d’entre eux de plusieurs milliards d’années.
Les plus visibles :
Tycho :
Tycho est un cratère d’impact relativement jeune, avec ses 107 millions d’années. Il fait plus de 80km de large pour presque 5km de profondeur. Bien visible à l’œil nu, on le remarque par son aspect lumineux, et ses longs rayons partant de son centre sur 1500km.
Copernic :
Copernic est un cratère d’impact visible sur l’Océan des tempêtes (Oceanus Procellarum), dit cratère en rayon, à cause des rayons partant de son centre causés par les débris de l’impact.
La mission Apollo 18, prévue en 1971 et annulée pour cause budgétaire, devait atterrir à cet endroit.